Workshop 1: Les auteurs et autrices de BD se mettent au numérique
Animation : Orlando Budelacci, vice-directeur de la Haute école d’art et design de Lucerne et Pierre Thomé, directeur de la filière Illustration à la Haute école d’art et design de Lucerne – Design & Art.
Le trait de crayon et l’encre sur le papier sont les outils classiques des dessinateurs et dessinatrices de bande dessinée. Les développements techniques sont arrivés sur la table de dessin. Les dessinateurs et dessinatrices utilisent les drawing boards pour imiter le trait classique, mais aussi pour créer de nouveaux styles. Les avantages qui en découlent sont notamment une vitesse de dessin accrue, les nombreuses options de modifier et corriger les dessins, les moyens de reproduction, etc. D’autre part, on observe des dynamiques mimétiques, par exemple l’uniformisation plus marquée des thèmes, des modes de narration et des styles. Une tendance favorisée par l’utilisation d’un logiciel partout identique, et due à la diffusion par algorithmes des modèles médiatiques. Ces outils permettent de travailler de manière plus économique, car les appareils numériques les efforts à fournir.
L’atelier se concentrera sur la réflexion de ces changements sur la base d’exemples pratiques tirés de la création. En outre, il proposera de discuter des répercussions de ces outils sur l’enseignement scolaire: à l’avenir, dessinera-t-on uniquement sous format numérique? Faudra-t-il encore imprimer des livres étant donné que de toute façon l’on ne lira plus que sur un écran?
Animation : Orlando Budelacci, vice-directeur de la Haute école d’art et design de Lucerne et Pierre Thomé, directeur de la filière Illustration à la Haute école d’art et design de Lucerne – Design & Art.
Le trait de crayon et l’encre sur le papier sont les outils classiques des dessinateurs et dessinatrices de bande dessinée. Les développements techniques sont arrivés sur la table de dessin. Les dessinateurs et dessinatrices utilisent les drawing boards pour imiter le trait classique, mais aussi pour créer de nouveaux styles. Les avantages qui en découlent sont notamment une vitesse de dessin accrue, les nombreuses options de modifier et corriger les dessins, les moyens de reproduction, etc. D’autre part, on observe des dynamiques mimétiques, par exemple l’uniformisation plus marquée des thèmes, des modes de narration et des styles. Une tendance favorisée par l’utilisation d’un logiciel partout identique, et due à la diffusion par algorithmes des modèles médiatiques. Ces outils permettent de travailler de manière plus économique, car les appareils numériques les efforts à fournir.
L’atelier se concentrera sur la réflexion de ces changements sur la base d’exemples pratiques tirés de la création. En outre, il proposera de discuter des répercussions de ces outils sur l’enseignement scolaire: à l’avenir, dessinera-t-on uniquement sous format numérique? Faudra-t-il encore imprimer des livres étant donné que de toute façon l’on ne lira plus que sur un écran?